Les manuscrits de Richard Heege et un ménestrel (en vert) divertissant un roi.
Les manuscrits de Richard Heege et un ménestrel (en vert) divertissant un roi.

Laughs from the Past!

An expert studies a medieval comedy routine.

L’humour au Moyen-âge !
Un expert étudie un numéro de comédie médiévale.

Il est facile de trouver des divertissements, aujourd’hui. Nous avons des humoristes qui racontent des blagues sur scène. Et il y a plein d’émissions amusantes à la télé. Mais à l’époque médiévale, les ménestrels étaient les maîtres de la comédie. Ces professionnels du divertissement voyageaient partout pour récolter des rires.

Qu’est-ce qui faisait rire à cette époque ?

Difficile de le savoir. Les ménestrels n’ont pas laissé beaucoup de traces écrites de leurs spectacles. Les blagues, les chants et les récits étaient transmis oralement. Une grande partie a donc été perdue. Une étude récente s’intéresse toutefois à ce qui faisait rire au Moyen-âge. Elle s’est penchée sur un numéro de comédie datant de l’époque médiévale !

James Wade est l’auteur de l’étude. L’expert a étudié des manuscrits moyenâgeux. Un homme du nom de Richard Heege les a écrits en 1480. Ils parlent du spectacle d’un ménestrel en Angleterre.

« La plupart des poésies, chansons et histoires médiévales ont été perdues », confie James Wade. Le spectacle humoriste qu’il a étudié est « fou et choquant mais inestimable ».

Sous certains aspects, les blagues de cette époque n’étaient pas très différentes de celles d’aujourd’hui. « Raconter des blagues devant un public a toujours comporté une part de risques. Et ces textes sont risqués ! explique James Wade. Ils se moquent de tout le monde. »

Les personnes haut placées et les rois n’étaient pas à l’abri. Tout comme les personnes au rang plus modeste. Une partie du numéro étudié parle de chasseurs à la poursuite d’un lièvre. À la fin de la blague, un chasseur a peur du lièvre. Une autre partie parle de trois rois. Les hommes se goinfrent tellement que leur estomac explose. Des boeufs en émergent alors, prêts à en découdre à l’épée.

Ces manuscrits nous montrent le monde tel qu’il était dans le passé. « À l’époque, les gens faisaient plus la fête que nous », raconte James Wade. Les ménestrels étaient donc très demandés. « Ils étaient vraiment importants », précise l’expert. Ces manuscrits nous donnent un aperçu d’une « vie médiévale bien vécue ».

Mis à jour le 9 juin 2023, 17:01 (ET)
Par Ashley Morgan

Les manuscrits de Richard Heege et un ménestrel (en vert) divertissant un roi.
Les manuscrits de Richard Heege et un ménestrel (en vert) divertissant un roi.

L’humour au Moyen-âge !
Un expert étudie un numéro de comédie médiévale.

Il est facile de trouver des divertissements, aujourd’hui. Nous avons des humoristes qui racontent des blagues sur scène. Et il y a plein d’émissions amusantes à la télé. Mais à l’époque médiévale, les ménestrels étaient les maîtres de la comédie. Ces professionnels du divertissement voyageaient partout pour récolter des rires.

Qu’est-ce qui faisait rire à cette époque ?

Difficile de le savoir. Les ménestrels n’ont pas laissé beaucoup de traces écrites de leurs spectacles. Les blagues, les chants et les récits étaient transmis oralement. Une grande partie a donc été perdue. Une étude récente s’intéresse toutefois à ce qui faisait rire au Moyen-âge. Elle s’est penchée sur un numéro de comédie datant de l’époque médiévale !

James Wade est l’auteur de l’étude. L’expert a étudié des manuscrits moyenâgeux. Un homme du nom de Richard Heege les a écrits en 1480. Ils parlent du spectacle d’un ménestrel en Angleterre.

« La plupart des poésies, chansons et histoires médiévales ont été perdues », confie James Wade. Le spectacle humoriste qu’il a étudié est « fou et choquant mais inestimable ».

Sous certains aspects, les blagues de cette époque n’étaient pas très différentes de celles d’aujourd’hui. « Raconter des blagues devant un public a toujours comporté une part de risques. Et ces textes sont risqués ! explique James Wade. Ils se moquent de tout le monde. »

Les personnes haut placées et les rois n’étaient pas à l’abri. Tout comme les personnes au rang plus modeste. Une partie du numéro étudié parle de chasseurs à la poursuite d’un lièvre. À la fin de la blague, un chasseur a peur du lièvre. Une autre partie parle de trois rois. Les hommes se goinfrent tellement que leur estomac explose. Des boeufs en émergent alors, prêts à en découdre à l’épée.

Ces manuscrits nous montrent le monde tel qu’il était dans le passé. « À l’époque, les gens faisaient plus la fête que nous », raconte James Wade. Les ménestrels étaient donc très demandés. « Ils étaient vraiment importants », précise l’expert. Ces manuscrits nous donnent un aperçu d’une « vie médiévale bien vécue ».

Mis à jour le 9 juin 2023, 17:01 (ET)
Par Ashley Morgan

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