Les scientifiques ont étudié des sites dans la Grande Barrière de corail.
Les scientifiques ont étudié des sites dans la Grande Barrière de corail.

A Calmer Coral Reef

Scientists say reefs with less boat traffic are healthier.

Un récif corallien plus calme
Selon les scientifiques, les récifs avec moins de trafic maritime sont en meilleure santé.

Des poissons-clowns de couleurs vives. Des coraux plein de couleurs. Des hippocampes qui flottent.

Ce n’est qu’une partie du spectacle qu’offre la Grande Barrière de corail en Australie. Ce monde sous-marin peut être très paisible. Toutefois, les scientifiques ont constaté que les bateaux à moteur détruisaient ce calme. Les bruits produits par le trafic maritime peuvent affecter les poissons du récif.

Les scientifiques ont étudié comment ce boucan impactait les poissons. Ils se sont rendus sur Lizard Island (« île des lézards » en français) qui se trouve en Australie. « Nous avons surveillé six récifs », explique la scientifique Sophie Nedelec. Ils ont observé les récifs pendant la période de reproduction. Les experts ont mis en place une « modération du trafic » dans trois récifs sur six. Autrement dit, ils ont limité le nombre de bateaux dans la zone. Chaque bateau autorisé à traverser la zone devait réduire sa vitesse. Les moteurs étaient ainsi moins bruyants. Les scientifiques n’ont pas interféré avec les trois autres récifs.

L’équipe a observé 86 familles de chromis à épines. Les experts ont constaté que les poissons étaient plus nombreux dans les eaux plus calmes ! Il y avait 46 nids avec l’apaisement de la circulation. À la fin de l’étude, 30 d’entre eux abritaient encore des petits. De leur côté, les récifs bruyants avaient 40 nids. Seuls 16 d’entre eux abritaient des petits à la fin. De plus, les bébés poissons étaient plus grands dans les récifs plus calmes.

Sophie Nedelec pense que ces découvertes peuvent aider les poissons. Une réduction du bruit des bateaux pourrait « soulager » les poissons. Les parents poissons s’occupent mieux de leurs petits dans des eaux plus calmes.

Sophie avait d’autres idées. Elle a notamment proposé d’éloigner les chenaux de navigation des récifs. Elle a aussi suggéré que les plaisanciers aillent moins vite. « Ces solutions donnent le pouvoir à la population locale », estime Sophie.

Mis à jour le 20 mai 2022, 17:01 (ET)
Par Alexa Tirapelli

Les scientifiques ont étudié des sites dans la Grande Barrière de corail.
Les scientifiques ont étudié des sites dans la Grande Barrière de corail.

Un récif corallien plus calme
Selon les scientifiques, les récifs avec moins de trafic maritime sont en meilleure santé.

Des poissons-clowns de couleurs vives. Des coraux plein de couleurs. Des hippocampes qui flottent.

Ce n’est qu’une partie du spectacle qu’offre la Grande Barrière de corail en Australie. Ce monde sous-marin peut être très paisible. Toutefois, les scientifiques ont constaté que les bateaux à moteur détruisaient ce calme. Les bruits produits par le trafic maritime peuvent affecter les poissons du récif.

Les scientifiques ont étudié comment ce boucan impactait les poissons. Ils se sont rendus sur Lizard Island (« île des lézards » en français) qui se trouve en Australie. « Nous avons surveillé six récifs », explique la scientifique Sophie Nedelec. Ils ont observé les récifs pendant la période de reproduction. Les experts ont mis en place une « modération du trafic » dans trois récifs sur six. Autrement dit, ils ont limité le nombre de bateaux dans la zone. Chaque bateau autorisé à traverser la zone devait réduire sa vitesse. Les moteurs étaient ainsi moins bruyants. Les scientifiques n’ont pas interféré avec les trois autres récifs.

L’équipe a observé 86 familles de chromis à épines. Les experts ont constaté que les poissons étaient plus nombreux dans les eaux plus calmes ! Il y avait 46 nids avec l’apaisement de la circulation. À la fin de l’étude, 30 d’entre eux abritaient encore des petits. De leur côté, les récifs bruyants avaient 40 nids. Seuls 16 d’entre eux abritaient des petits à la fin. De plus, les bébés poissons étaient plus grands dans les récifs plus calmes.

Sophie Nedelec pense que ces découvertes peuvent aider les poissons. Une réduction du bruit des bateaux pourrait « soulager » les poissons. Les parents poissons s’occupent mieux de leurs petits dans des eaux plus calmes.

Sophie avait d’autres idées. Elle a notamment proposé d’éloigner les chenaux de navigation des récifs. Elle a aussi suggéré que les plaisanciers aillent moins vite. « Ces solutions donnent le pouvoir à la population locale », estime Sophie.

Mis à jour le 20 mai 2022, 17:01 (ET)
Par Alexa Tirapelli

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