De puissantes souris reviennent de l'espace !
Des rongeurs de l'espace aident les scientifiques à étudier la perte musculaire et osseuse.

L'espace est un lieu peu accueillant pour les humains. Il y fait très froid. Et il n'y a pas d'air. Être dans l'espace peut même modifier le corps des gens ! Les astronautes perdent de la masse musculaire. Leurs muscles et leurs os s'affaiblissent lorsqu'ils flottent. Mais ne vous inquiétez pas - de puissantes souris sont là pour sauver la situation !

Ces puissantes souris ne sont pas de vraies super-héroïnes. Ce sont des souris mutantes élevées par des scientifiques. Les experts ont fait prendre à ces puissantes souris le double de la masse musculaire des souris normales. Puis, ils ont envoyé ces créatures dans l'espace !

Il y avait 40 souris. Parmi elles se trouvaient des souris puissantes et des créatures normales. Elles ont décollé en décembre 2019. Le groupe a rejoint la Station spatiale internationale (ISS). Après 33 jours, les animaux sont rentrés. Les scientifiques ont cherché les changements dans leur corps. Ils ont partagé leurs découvertes ce mois-ci.

Les chercheurs ont déclaré que 24 souris normales ont perdu de la masse musculaire comme les humains. Mais huit souris améliorées ont conservé leurs muscles ! Huit autres souris ont reçu un médicament pour les aider à devenir des souris puissantes à bord de l'ISS. Ces animaux ont développé des muscles plus gros dans l'espace !

Les scientifiques peuvent beaucoup apprendre de cette étude. L'expérience peut aider à garder les astronautes en bonne santé. Elle pourrait aider les gens à se rendre sur la Lune, sur Mars et bien au-delà. Elle pourrait également être utile sur Terre. De nombreuses personnes ont des problèmes osseux et musculaires. L'étude pourrait conduire au développement de meilleurs traitements pour elles.

Ces souris sont donc peut-être des héroïnes. Elles ne le savent pas, mais elles pourraient sauver des vies. Une chose est sûre, ces petites créatures peuvent avoir un puissant impact !


Mis à jour le 17 septembre 2020, 17:01
Par Teresa Johnson