James McClintock à la station Palmer
James McClintock à la station Palmer

The Continent Without Coronavirus

Antarctica is the only continent in the world without the virus.

Le continent sans coronavirus
L'Antarctique est le seul continent au monde à ne pas être touché par le virus.

Le coronavirus s'est répandu partout. Enfin, presque partout. L'Antarctique ne compte aucun cas. Et les scientifiques veulent que cela reste ainsi !

Il y a une raison pour laquelle le coronavirus ne s'est pas répandu en Antarctique. Le virus a besoin de gens. Personne ne vit à plein temps sur ce territoire austral. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a absolument personne. L’Antarctique abrite de nombreuses stations de recherche. Les scientifiques viennent du monde entier.

Trois stations de recherche américaines se trouvent là-bas. James McClintock est un biologiste marin spécialiste des régions polaires. Il était à la station Palmer avant la pandémie. James McClintock étudiait l'océan. Il est parti à la mi-mars. James McClintock a déclaré que moins de scientifiques feront ces voyages la saison prochaine.

De nouvelles règles ont également été mises en place pour les personnes qui doivent s’y rendre. Les scientifiques doivent être placés en quarantaine pendant 14 jours avant et après leur voyage. Leur température doit également être vérifiée tous les jours. Certaines missions de recherche ont été annulées ou repoussées.

Les scientifiques ne sont pas les seuls touchés. « Le tourisme en Antarctique a autant été impacté que le reste de l'industrie mondiale », a déclaré Gabriela Roldan. Elle est guide de l’Antarctique, basée en Nouvelle-Zélande. Selon Gabriela Roldan, certains voyageurs ont eu du mal à rentrer chez eux lorsque la pandémie a commencé. Des pays avaient fermé leurs ports. Les bateaux en provenance de l’Antarctique n'avaient nulle part où aller.

Gabriela Roldan a expliqué que certaines personnes pensent que l'Antarctique est sûr. C'est très loin des autres endroits. Pourtant, pour Gabriela Roldan, ce n'est pas « un bouclier ». Les gens doivent quand même faire attention. Gabriela Roldan a dit qu’il y avait encore beaucoup de questions autour des voyages en Antarctique. Aucune règle ne dit que les touristes ne peuvent pas y aller. Mais les voyageurs se sentiront-ils en sécurité ? Les pays vont-ils ouvrir leurs ports ?

Si le virus atteignait le continent, cela pourrait être très grave. Certaines stations de recherche ont des centres médicaux. Cependant, ils ne disposent pas des mêmes machines que la plupart des hôpitaux. Ils pourraient ne pas être en mesure d'aider à combattre le virus. Le transport rend également les urgences plus difficiles. Les stations sont éparpillées. Et il est plus compliqué pour les gens d'obtenir de l'aide.

Il y a peut-être moins de gens qui vont en Antarctique. Mais cela ne veut pas dire que l’apprentissage doit s'arrêter ! James McClintock a dit que « la science continue » même si elle laisse une « plus petite empreinte ». Il a ajouté que cet endroit spécial continuera d’être un « continent pour la paix et la science ».

Mis à jour le 2 septembre 2020, 17:01
Par Teresa Johnson

James McClintock à la station Palmer
James McClintock à la station Palmer

Le continent sans coronavirus
L'Antarctique est le seul continent au monde à ne pas être touché par le virus.

Le coronavirus s'est répandu partout. Enfin, presque partout. L'Antarctique ne compte aucun cas. Et les scientifiques veulent que cela reste ainsi !

Il y a une raison pour laquelle le coronavirus ne s'est pas répandu en Antarctique. Le virus a besoin de gens. Personne ne vit à plein temps sur ce territoire austral. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a absolument personne. L’Antarctique abrite de nombreuses stations de recherche. Les scientifiques viennent du monde entier.

Trois stations de recherche américaines se trouvent là-bas. James McClintock est un biologiste marin spécialiste des régions polaires. Il était à la station Palmer avant la pandémie. James McClintock étudiait l'océan. Il est parti à la mi-mars. James McClintock a déclaré que moins de scientifiques feront ces voyages la saison prochaine.

De nouvelles règles ont également été mises en place pour les personnes qui doivent s’y rendre. Les scientifiques doivent être placés en quarantaine pendant 14 jours avant et après leur voyage. Leur température doit également être vérifiée tous les jours. Certaines missions de recherche ont été annulées ou repoussées.

Les scientifiques ne sont pas les seuls touchés. « Le tourisme en Antarctique a autant été impacté que le reste de l'industrie mondiale », a déclaré Gabriela Roldan. Elle est guide de l’Antarctique, basée en Nouvelle-Zélande. Selon Gabriela Roldan, certains voyageurs ont eu du mal à rentrer chez eux lorsque la pandémie a commencé. Des pays avaient fermé leurs ports. Les bateaux en provenance de l’Antarctique n'avaient nulle part où aller.

Gabriela Roldan a expliqué que certaines personnes pensent que l'Antarctique est sûr. C'est très loin des autres endroits. Pourtant, pour Gabriela Roldan, ce n'est pas « un bouclier ». Les gens doivent quand même faire attention. Gabriela Roldan a dit qu’il y avait encore beaucoup de questions autour des voyages en Antarctique. Aucune règle ne dit que les touristes ne peuvent pas y aller. Mais les voyageurs se sentiront-ils en sécurité ? Les pays vont-ils ouvrir leurs ports ?

Si le virus atteignait le continent, cela pourrait être très grave. Certaines stations de recherche ont des centres médicaux. Cependant, ils ne disposent pas des mêmes machines que la plupart des hôpitaux. Ils pourraient ne pas être en mesure d'aider à combattre le virus. Le transport rend également les urgences plus difficiles. Les stations sont éparpillées. Et il est plus compliqué pour les gens d'obtenir de l'aide.

Il y a peut-être moins de gens qui vont en Antarctique. Mais cela ne veut pas dire que l’apprentissage doit s'arrêter ! James McClintock a dit que « la science continue » même si elle laisse une « plus petite empreinte ». Il a ajouté que cet endroit spécial continuera d’être un « continent pour la paix et la science ».

Mis à jour le 2 septembre 2020, 17:01
Par Teresa Johnson

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